Le slow tourisme ou tourisme lent est une pratique de plus en plus courante. Issu de la Slow life, le slow tourisme est un état d’esprit qui vous conduit à vous recentrer sur vous même en prenant votre temps et en vous déconnectant. 

En outre, c’est un modèle alternatif de voyage qui favorise l’économie locale, la protection de l’environnement ainsi que les initiatives sociales.

Qu’est ce que le slow tourisme ? 

paysage illustrant un article de blog

Nous vivons actuellement dans un monde où la productivité et la rapidité sont les mots d’ordre de nos quotidiens. Le slow tourisme est une pratique qui vient contrebalancer ce mode de vie. Cette nouvelle approche du tourisme se définit par un voyage dans lequel nous prenons le temps de nous reconnecter à la nature et à nous même afin de nous ressourcer profondément et de déconnecter de nos vies qui vont à mille à l’heure. Le slow tourisme est donc en total opposition avec le tourisme de masse. Il favorise la nature, la visite de parcs naturels, les adresses moins touristiques et plus authentiques, les rencontres locales, la découverte du patrimoine et de la culture locale. 

Le slow tourisme est lié au tourisme vert : quelles habitudes adopter ?  

Le slow tourisme se tourne vers un état d’esprit nous amenant à un comportement plus responsable dans notre façon de concevoir le voyage. Il valorise les attitudes privilégiant la sobriété, la modération et l’anti-gaspillage. Nous le savons tous, le secteur du tourisme est polluant. Il représente 8% des émissions de carbone selon Naturate Climate Change. Dans ces 8%, jusqu’à 70% sont dues aux transports des voyageurs en avion. 

Les moyens de transports et le slow tourisme  

La première habitude à remettre en question est donc les moyens de transport et les destinations que vous choisissez pour vos vacances. Le train est en moyenne 40 fois moins polluant que l’avion. Le vélo ne pollue pas et permet de vivre une expérience au cœur de la nature, à la force de notre corps. 
Le slow tourisme favorise des destinations proches dans lesquelles nous pouvons nous rendre avec une émission carbone raisonnable dont nous avons pleine conscience.

Les hébergements et le slow tourisme

La seconde habitude est l’hébergement dans lequel nous allons séjourner. Au même titre que le voyage, l’hébergement fait partie intégrante de cette philosophie. Le slow tourisme se tournera donc vers des hébergements labellisés respectueux de l’environnement tels que la clé verte ou l’Ecolabel européen afin de répondre à cette problématique. De plus, le slow tourisme favorise également les hébergements au contact des populations locales telles que les guest houses, chambres d’hôtes et logements éco responsables pour un séjour éthique et responsable. 

Le slow tourisme et l’alimentation

La troisième habitude à adopter pour le slow tourisme est sa manière de s’alimenter. Il y a uniquement des avantages à consommer des produits locaux ou régionaux.
En consommant ces produits, vous soutenez l’économie locale qui favorise les circuits courts. Vous participez à la pérennité des emplois des entreprises locales tout en vous  assurant de savourer des mets à la hauteur des saveurs promises.

Autres habitudes du slow tourisme 

Dans la valise, ne pas oublier les produits réutilisables et solides  afin de limiter sa consommation de plastique. 
Il existe aussi des sacs à détritus afin de ne pas jeter dans la nature. 
Pour les fumeurs, il y a évidemment des cendriers de poche à vider dans des endroits adaptés. On achète des articles de seconde main quand c’est possible grâce, entre autres, à Vinted, le bon coin ou encore des vide-greniers et brocantes !


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